Quelle surprise d’arriver sur le pont des écluses à Saint-Valery-sur-Somme et de franchir à bord d’un authentique train vapeur le grand fleuve picard qui flirte avec la marée.

Une fois arrivé sur le port de plaisance où sont amarrés plus de 250 bateaux, commence la visite à pied de cette petite bourgade.

Comme c’est l’heure de midi, il est temps de casser une petite croûte. Qu’il est agréable de déguster une moule frites en terrasse dans une des brasseries du centre-ville.

Les tours Guillaume

Chapelle des marins

Rues de Saint-Valery - Olivier Leclercq

Une fois sorti de table, commence la promenade digestive par l’ascension de l’ancien quartier des pêcheurs dit le « Courtgain ».

Un dédale de petites ruelles avec des maisonnettes aux couleurs chatoyantes et aux façades fleuries qui culmine au calvaire des marins.

De là-haut, on peut découvrir toute la baie à 180°.

Les bancs de sable recouverts à chaque marée et les étendues d’herbes dites « mollières » où paissent tranquillement des immenses troupeaux de moutons de prés salés. On descend par un escalier abrupt et l’on rejoint la vieille ville par un ancien quai appelé Romerel, car la mer le recouvrait encore au XVIIème siècle.

C’est en franchissant la porte de Nevers que l’on se rend compte que la ville est encore fortifiée par de hauts remparts et des tours de guet.

En sillonnant le coeur de la cité on découvre l’architecture médiévale.

Des murs en damier, des maisons à colombage. Des ruelles pavées toutes fleuries vous emmènent découvrir un authentique jardin de plantes médicinales : l’herbarium et son fruticetum.

En sortant du jardin, on peut regagner le point de vue des tours Guillaume. On passe par des petites rues fleuries, en s’imprégnant du panel de couleurs et d’odeurs. Les valérianes, les roses trémières, le lys, l’aneth, l’onagre, la menthe sauvage, le pois de senteur.

Rues fleuries

Marché - Olivier Leclercq

Rien de plus apaisant… et de plus ressourçant !

Ensuite c’est le retour par la plage et la digue promenade, sans oublier de déguster au passage, au glacier sur le quai ou à la Ferté, une glace ou une gaufre artisanale, afin de récompenser l’effort.

Une fois arrivé là-haut, on imagine Jeanne d’Arc, entourée de ses gardes, passant devant l’ancien monastère partant pour Rouen.

En suivant le même chemin, on découvre le quartier très champêtre de l’Abbaye. Avec ses anciennes petites fermettes, il est dominé par la surprenante chapelle de Saint Valery dite « des marins ».

Qu’il est agréable d’admirer une fois de plus la baie dans cet environnement bucolique.