Nichée entre deux imposantes falaises de craie, la valleuse du bois de Cise (Ault) est un joyau teinté au gré des saisons, de vert, de marron, d’orange et de rouge, là où tout est habituellement bleu, blanc et gris.
Après avoir pris une grande inspiration iodée, il est temps pour moi de délaisser le bord de mer pour un peu de verdure… enfin beaucoup. J’enfile mes chaussures de rando et mon casque (avec la playlist adéquate !)
J’emprunte la route de la falaise Cise qui mène sur les hauteurs. D’élégantes demeures aux noms poétiques, Cassiopée, Bellevue, Beauséjour…, et à l’architecture tantôt belle époque, tantôt contemporaine se dressent parmi les arbres : châtaigniers, tilleuls communs, chênes…
Ici, la nature et l’Homme ne font qu’un !
J’emprunte maintenant l’allée Marie, l’un des nombreux petits sentiers de terre parallèles aux rues principales. On y est plus au calme, abrité du vent ou du soleil. On dit que tous les chemins mènent à Rome mais en réalité ils mènent tous au bois de Cise. Routes, ruelles, chemins de terre et escaliers de bois se coupent et s’entrecoupent, offrant un terrain de jeux pour les marcheurs.
Ce qui marque le plus, c’est le silence.
Bientôt le bruit des vagues n’est qu’un lointain souvenir, il laisse place aux craquements de mes pas sur les feuilles tombées au sol, au vent sifflant parmi les branches et aux timides “bonjour” des passants que je croise.
J’emprunte des escaliers en bois pour revenir sur la route principale et je fais un petit stop au niveau du plan de la station pour vérifier où je suis : “ouf je ne suis pas perdue”. Je continue ma balade parmi les géants verts. J’hésite maintenant entre rejoindre le sentier du littoral au sommet de l’imposante falaise ou bien continuer mon aventure dans le bois.

Je continue dans le bois, et me dirige à présent vers la petite chapelle Saint-Edith, au clocher pointue et au style Belle époque. J’admire là encore l’aisance avec laquelle la main de l’Homme s’intègre parmi les arbres.
Cela va maintenant faire 1h que je marche, alors je décide de regagner ma voiture. Plutôt que de passer par la route, j’opte pour l’escalier en bois face à la chapelle.
Arrivée en bas, j’aperçois au loin la mer et je distingue à nouveau le bruit des vagues. Je suis arrivée, je retire mes chaussures de rando, hop dans le coffre pour les prochaines aventures.
Je repars, laissant dans mon rétroviseur le bleu de la mer et le vert du Bois de Cise.
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